L’Arméo Spring dispositif de rééducation robotisée, rejoint le plateau technique du Centre de l’Arche

Image avec le logo Centre de l'Arche présentant l'Arméo Spring.

Situé à Saint Saturnin dans la région Pays de Loire, le Centre de l’Arche est un établissement de Médecine Physique et de Réadaptation, spécialisé dans le traitement des affections neurologiques et motrices graves. Pour compléter son offre de soin et étoffer son plateau technique, ce centre a fait le choix d’acquérir un nouvel appareil destiné à la rééducation des membres supérieurs : l’Arméo Spring (Hocoma).

Vincent Delamare, kinésithérapeute de cet établissement, partage son expérience sur ce dispositif.

Photo du Arméo Spring.

En deux mots, pouvez-vous nous présenter l’Arméo Spring ?

Vincent Delamare : C’est un appareil de rééducation robotisé des membres supérieurs fonctionnant par allègement et facilitation des mouvements volontaires en 3D. Il prend la forme d’un exosquelette à 7 degrés de liberté réglables, s’adaptant à toutes les morphologies. Il répond parfaitement aux trois grands principes de rééducation en neurologie : répétition, intensité et tâches orientées permettant une rééducation optimale.
Connecté à un ordinateur, l’Arméo Spring permet de fixer des objectifs précis et de les atteindre à travers des séances de rééducation ludiques. Un feedback visuel avec l’évolution des progrès motive le patient durant sa séance.

Pour quels types de pathologies utilisez-vous l’Arméo Spring ?

Vincent Delamare : Pour l’instant, nous utilisons cet appareil dans le cas d’atteintes neurologiques du membre supérieur central ou périphérique : hémiplégies, tétraplégies et TC essentiellement. Le patient doit avoir une commande cotée globalement à 2 ou plus. En revanche, il n’est pas forcément nécessaire qu’il ait des possibilités de préhension. Ponctuellement, nous utilisons l’Arméo Spring pour faire suite à des chirurgies d’épaule et à notre grande surprise, dans la prise en charge de patients atteints de Locked-in Syndrome. Une prise en charge que l’on pensait impossible dût à la très grande déficience motrice des patients.

Quel type de protocole envisagez-vous mettre en place ?

Vincent Delamare : Nous adaptons l’utilisation de l’Arméo Spring en fonction des besoins des patients préalablement évalués lors de notre BDK (Bilan Diagnostic Kiné). Le rythme des séances et leur durée peuvent allègrement varier selon le profil du patient et sa pathologie. Par exemple certains réaliseront 5 séances par semaine de 45 minutes alors que d’autres effectueront 2 séances par semaine de 30 minutes (temps d’installation compris).

Photo de l'Arméo Spring en utilisation au Centre de l'Arche.

Selon vous, comment ce dispositif va faciliter le travail du thérapeute ?

Vincent Delamare : L’Arméo Spring a de nombreux avantages : un feedback fiable et précis pour un suivi optimisé de l’évolution du patient, des exercices ludiques et variés en 3D, des séances motivantes…. Contrairement aux autres dispositifs du marché qui exigent un niveau de motricité des patients élevé et possèdent des contraintes d’installation importantes et conséquentes, l’Arméo Power offre, quant à lui, une installation simple et rapide, y compris pour les patients en fauteuil électrique.

Voir la fiche produit de l’Arméo Spring

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